Non mais Son of a bitch, t’as raté mon MOONWALK !

Je vais vous compter une brève qui vous a tous concerné un jour ou l’autre, une brève sur LES RELOUS DE SOIREE.

Petit rappel :

Le sol commence à devenir collant, les bass de la chaîne Hi-Fi mal réglée participent au bordel ambiant en faisant dandiner les deux poufs devant les enceintes qui se sont crues dans un clip de Booba. Il fait aussi chaud à l’intérieur de la maison qu’à l’heure de pointe dans la Ligne 13. Le trottoir abrite les agoraphobes alcooliques qui se disent que de boire et fumer à l’intérieur en Novembre, c’est tellement 2009.

Presque personne n’a encore vomi ce qui permet de combler les propriétaires qui ne connaissent pas la moitié des sauvageons qui sont en train de ravager la ou plutôt leur baraque, lieu du vice choisit pour la nuit. D’ailleurs c’est assez drôle d’être un intru dans sa propre soirée, tellement XXe.

On y croise le gentil garçon autiste qui augmente le son de la chaîne quand on lui explique que ce n’est PLUS TRES MALIN PUTAIN DE MERDE JOJO, LACHE CE BOUTON !

Il y a la « jolie » fille qui a oublié de mettre son pantalon, de ce fait elle a froid au niveau des genoux, alors elle est obligée de boire, boire, boire et reboire encore, afin que ses genoux puissent être amenés à communiquer avec d’autres genoux, si possible poilus car plus chauds.

Et puis il y a l’individu qui est entré parce qu’il a vu de la lumière et qui s’est dit : « Tiens, ça manque de connard qui aime tout péter, va falloir remettre le quota à son niveau Parisien, je vais faire ma BA, Popopoooooooooooooo »

Mais la soirée héberge aussi le mec bizarre qui aime interpeller les gens en déclarant : « Mais je te le promets le magnétoscope c’est trop le futur mec, attends écoute moi, le MA GNE TOS COPE ! Tu rembobines, tu bobines si tu veux, tu enregistres, tu regardes des cassettes genre des VHS, tu… » (Ceci dit en passant, il est plutôt drôle)

Et puis il y a la jeune demoiselle qui parle de son mec mortel qui lui donne des ailes, que ça fait 3 ans qu’elle vit une idylle avec un beau gosse au sens de l’humour irrésistible, champion de Trivial Pursuit 1992, 1993, 1994, la fille qui te demande quand même si t’es disponible pour aller boire un verre vendredi prochain parce que quand même, la vie c’est avant tout des rencontres.

Un de mes chouchous, le gars qui déclare qu’il est chez lui, qu’il aimerait bien qu’on le serve à boire parce qu’il est chez lui, qu’il trouve que c’est le bordel mais bon c’est chez lui, puis qui croise un des vrais proprios, qui lui demande si il trouve que c’est sympa chez lui, et qui ne comprend pas pourquoi il se fait virer à coup de pompes dans le cul.

J’ai un petit faible pour la jeune fille qui reste avec ses trois copines dans le coin le plus fréquenté de la maison, qui te demandera six fois dans la soirée où sont les toilettes, qui déclare ne rien boire mais qui est plus ivre qu’un plombier Polonais qui fête son arrivée en France en buvant les trois bouteilles d’eau de source de son pays, eau qui pique et qui est un excellent substitut au pétrole.

Avec un peu de chance vous croisez le génie qui te demande si tu prends la carte quand il souhaite qu’on lui fasse un cocktail. (à réinviter)

Enfin il y a le mec, le mec plutôt sympa, le mec qui décide de faire un moonwalk sur un morceau de Nirvana, sur un parquet Vodka plus collant que du bitume fondu, un mec qui croit que tout le monde s’attend à ce qu’il  nous gratifie d’un logique Moonwalk sur « Smells like teen spirit », un mec qui va d’abord préparerle terrain en bougeant un fauteuil rose en forme de main, qui se met en position, et qui se lance.

Alors bien sûr, la performance sera ignorée par un public pas assez ouvert à l’art moderne, mais un public qui entendra tout fort dans ses petites esgourdes : « Non mais Son of a bitch, t’as raté mon MOONWALK ! »

Si vous en connaissez d’autres, je serais ravie d’échanger dans les commentaires avec vous, moi ils me fascinent.