J’avais envie aujourd’hui de défendre l’indéfendable, et après avoir écrit la moitié d’un billet sur Bashar, je me suis dit qu’il était plus pertinent et plus sage de défendre une cause perdue depuis 30 ans : Patrick Balkany.

Moi Patoche, je l’aime bien,
Il aime les gros cigares ? Moi aussi j’aime les Partagas.
Il aime les belles maisons ? Moi aussi j’aime les belles maisons, et si en plus j’ai 95% de réduction sur le prix parce que je passe par lui, woullah que Patrick je le prends dans mes bras.

En France on est fort pour taper sur les méchants, on aime ça, c’est limite un sport nationale, mais personne ne salue la force du bonhomme qui pendant 30 ans a fisté tout le monde à la cool sans « presque » se cacher.

Mérite t’il d’être puni ?
Oui.
Recommencera t’il ?
Personne ne le sait. Mais tout le monde a sa petite idée.

Patrick, c’est le type qui te fait aimer les séries américaines à suspens avec les morts dans la cave et les belles blondes qui t’allument au bar.

Patrick, c’est le mec qui te montre que la fiction n’est pas si loin de la réalité si tu crois en lui et si tu as vu en BlueRay les Affranchis de Scorcese.

Patrick, c’est un mec qui peut t’affirmer qu’acheter un hôtel particulier à Levallois de 2000m2 coûte aussi cher qu’un grec complet à Barbes si tu as le bon 06.

Patrick nous vend du rêve, et Patrick si il était président, aurait déjà trouvé une solution à la crise, à la guerre contre Daesh, à Ebola, et au chômage.

Et concernant le chômage, il s’y connaît Patoche, il a employé fictivement plus d’un millier de personnes à la mairie de Levallois, alors ce ne sont pas les 6 millions de chômeurs Français qui vont faire flipper le bonhomme.

Ce mec a des solutions que les autres n’oseraient pas proposer, écoutons le, marrons nous un bon coup, et le jour où il sortira de prison, faisons des selfies avec lui.
Des selfies pour montrer à nos enfants et petits enfants que l’on peut réussir dans la vie en étant une enflure de première, mais avec un smile à faire rougir un requin marteau.

Un ami dévoué.