Ça fait une semaine ou presque que megaconnard, roi de ces lieux et de Connardland, m’a proposé d’envoyer un article pour participer au site…Seulement voilà, ces derniers temps, mon cerveau fonctionne au ralenti…C’est pourtant le cœur qu’on m’a brisé, c’est à n’y rien comprendre… Du coup, je me suis dit, tiens, je vais écrire sur ma rupture, parce que, comme les impôts et la mort, on n’y échappe pas…

Petite précision de rigueur, la rupture s’est faite d’un commun accord (enfin il était plus d’accord que moi, mais bon…). Toujours est-il que, dans mon état semi-comateux de tristesse (on n’efface pas 5 ans de vie commune si aisément) j’ai cherché des conseils pour aller mieux. Sur les réseaux sociaux, en bonne geekette asociale.

Sur Twitter on m’a conseillé le « régime pizza » (merci mais obèse et célibataire ça ne risque pas d’être un peu dur ?) ou de recruter des bachelors sur ledit Twitter…Mouais…Bref, aucune solution très concrète à ce mal de cœur. On me suggère une nouvelle conquête sexuelle ? Rien que d’y penser j’en ai des sueurs froides : je vais devoir me mettre toute nue devant un inconnu ! Et s’il n’aimait pas mes genoux ? Et si c’était nul ? Tout le temps ?!? Brrrrr….Terrifiant !

Alors, on se retrouve célibataire pour la première fois depuis une demie-décennie, avec une tonne de questions en tête, une estime de soi dans les chaussettes (nan mais à côté de moi, Susan Boyle c’est une bombasse, mais si, je t’assure)… Et aucune réponse à la grande interrogation : and so what, now (et si quoi, maintenant) ?

Eh ben, la vie est plutôt bien faite (des fois). Parce que, c’est connu, quand on touche le fond, on ne peut repartir que vers le haut. Alors on commence à sécher ses yeux rouges et gonflés (so sexy), nos neurones recommencent à fonctionner et on se cherche un projet, une perspective, un but à SOI (je ne crie pas, j’explique).

Reprendre le sport ? Non merci, je ne suis pas maso. Devenir ermite dans les Pyrénées ? Pourquoi pas, mais y’a internet ? NON ?! Ah…Et là, éclair de génie (si, si) révélation miraculeuse : et si on faisait quelque chose dont on rêve depuis toujours et que je n’ai pas fait parce qu’on était en couple ? (non, pas une partouze, bande de saligauds – quoique).

Moi, j’ai décidé de faire le tour du monde ! Oui, madame, rien que ça ! Parce que partir, ce n’est pas forcément fuir. Ca peut être ouvrir ses yeux, ses oreilles, ses synapses et ses chakras, aux autres ou à un ailleurs… Parce que rester dans le même appartement, dans la même ville, dans la même vie ce n’est pas évident. Bon, c’est donc décidé, on veut faire ses valises et tailler la route ! Youhou !

Attention, une petite recherche Gogole va vite refroidir les moins téméraires. Un tour du monde, ça ne se fait pas du jour au lendemain, à moins d’être ami avec Liliane B. aka Mamie Zinzin.

D’abord, il va falloir réfléchir : on part pour combien de temps ? Seul(e) ou avec des amis ? En avion, à vélo, en train, à dos de lama ? Quels pays veut-on voir absolument ? Quel budget doit-on prévoir ?

Alors ça va prendre du temps, pour planifier le parcours, économiser, se trouver une assurance, se faire vacciner, obtenir les visas…

Mais l’attente attise le désir, et offre aussi le temps pour penser son voyage, la valeur que l’on veut lui insuffler. On peut choisir un angle à son périple, comme à un article. Une odyssée historique, une découverte du patrimoine culturel, architectural ou simplement humain.

Je vous reparlerai surement de ce projet (le premier qui dit osef, je traque son ip professionnelle et je lui balance du porn en masse, non mais !), mais pour cette fois c’est tout. Je termine avec une citation de circonstance « Comme tout ce qui compte dans la vie, un beau voyage est une œuvre d’art. »André Suarès.

Et vous, vous me racontez un voyage ? ou un chagrin d’amour? ou les deux ?