Paul le poulpe était un cochon

Heinrich Klose, plus connu sous le pseudonyme de « Paul le Poulpe » est né en 1946 en Allemagne de l’EST.

Très peu de gens connaissent la vérité, mais un Megaconnard a enquêté.

J’avais rendez-vous avec mon contact dénommé Rudy sous le pont de Krangsberg à Düsseldorf ce mardi soir à 22h. La brume était épaisse et la peur qui au départ m’était étrangère m’envahie quand les derniers sons de cloche de la cathédrale St Peter firent vibrer les pavés d’un Düsseldorf qui se couchait.

L’étranger devait m’apporter la preuve formelle que Paul le Poulpe avait des origines porcines avec des photos vielles de 50 ans. Autant dire que la pochette qui renfermait ces clichés valait des millions. Si la presse s’empare de l’affaire…je n’ose l’imaginer.

21h57 , Je commence à douter, ne serait ce pas une suporcherie ? Un poulpe et un porc, à part commencer par un « p », ça n’a pas beaucoup de lien. Fera-t-il beau demain matin ? Mais qui a volé l’orange ?

En essayant de résoudre les mystères du monde encore cachés, un homme roux et corpulent s’approcha de moi et me tendit une enveloppe. Il me murmura

« Kouncih tub, hangzei »

Je ne parle pas allemand, alors je retranscris pèle mêle le truc qu’il m’a susurré.

Rudy s’éloigne, me laissant seul au bord de la Tamise allemande avec l’enveloppe la plus désirée au monde.

Pour ne prendre aucun risque, je cache l’enveloppe sous mon Parka Kiabi. Pour tout vous dire nous ne sommes pas rémunérés à la rédaction de Megaconnard, alors Kiabi c’est un peu notre Gucci à nous.

Après m’être arrêté au bordel du coin que m’avait conseillé le directeur de la publication, je rejoins mon hôtel en vélo. Le jour se lève et il me faut me faire discret.

Arrivé dans ma chambre, je vire les deux roumaines en plein coït et je saisis mon couteau pour ouvrir l’enveloppe scellé.

Aucun mot ne peut décrire l’émotion que j’ai eue lorsque j’ai parcouru de mes yeux verts et charmeurs ces diapositives quinquagénaires.

Un petit cochon avec ses parents, un petit cochon sur les bancs de l’école, un petit cochon derrière une machine à écrire de marque Siemens, un petit cochon à Cancun entouré de quelques cochonnes, un petit cochon allongé sur une table d’opération…un poulpe.

La vérité qui me crispa les doigts et me fit lâché les clichés me hante encore 5 jours après.

Cette preuve montre que ce n’est pas une pieuvre.

Que va dire le monde, j’imagine déjà les titres :

Le Monde : Un cochon travestit donne les bons pronostics pour la coupe du monde ?

Libé : Du lard dans l’aquarium ?

Le Nouvel ‘Obs : Un Poulpe qui a du groin ?

Le Figaro : Ils nous font chier avec leur retraite !

Il n’est sans nul doute que cet article va être à la base d’un cataclysme, mais à la rédaction de Megaconnard, c’est avant tout la tranche d’info qui compte.

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