J’y ai bien réfléchi et j’en suis arrivé à la conclusion suivante : tout est de sa faute.
C’est de sa faute si le happy slapping existe, si on a inventé le saut à la perche, si Facebook nous est devenu aussi indispensable, si Rémy Gaillard fait ses vidéos, si les gens se marient, font des enfants et regardent Secret Story (5ème édition. Cin-quiè-me édition. Sans déconner.)
C’est de sa faute si on fait semblant de regarder notre portable quand l’autre est parti aux toilettes et nous laisse comme un con sur la terrasse, (même le vieux 3310 fera l’affaire, d’ailleurs, c’est dire), si on est capable de jouer à Call Of Duty des nuits entières et si les journaux people marchent autant.
De sa faute si on zappe, si on recueille un chat paumé dehors qui se barrera dès qu’il en aura l’occasion mais dont on se convaincra qu’il nous aimait, si on accepte d’aller se coller à des centaines d’autres gens en sueur, bourrés et désagréables lors de festivals à prix honteusement élevés et qu’on aime presque ça (Oui je suis un vieux réac. Oui, je me souviens qu’il fut un temps, Solidays c’était funky et ça coûtait 33euros les trois jours. Oui, je voudrais que Glastonbury s’implante en France. Oui je m’éloigne du sujet. Oui, il n’y a pas vraiment de sujet mais je vous fais croire que si depuis 5 bonnes minutes).
De sa faute si vous avez lu toutes mes inepties. Et encore de sa faute si j’écris ici.
P***** d’Ennui.
Tellement vrai! Je like!
On se perd et puis la fin tombe juste!
Je confirme.
A cause de lui aussi qu’on en vient à parler au miroir avec la voix de De Niro ou de Donald Ducks (aucun vécu, bien entendu).