Êtes-vous une vraie parisienne ?


 

La question peut faire trembler, mais ne craignez rien mesdemoiselles, la vérité est en vous.

 

Soyons dans un premier temps rationnel, et borné.

 

SI VOUS ÊTES NÉE À MELUN, vous n’êtes pas une vraie parisienne.

 

Alors oui je sais, je suis un peu cash, je « balance » comme dirait mon voisin alcoolico-exhibitionniste préféré, mais je me dois de vous apporter la vérité, la seule, la stricte.

 

Mes chéries, vous êtes nées en province et vous avez débarqué à Panam’ pour faire vos études. Votre ville d’origine n’habite pas de prépa à votre niveau et la seule grande école qui existe se trouve être votre collège, un bâtiment rose, superbe, de 8000 m2, où fourmillent 2000 adolescentes prépubaires prêtes à tuer pour un poster de Johnny Depp, signé par son cousin inconnu mais sympa quand même.

 

Vous êtes arrivées à Paris, « Biba » en main, « Elle » pour celles qui étaient en avance en vous disant :

 

« Je suis beaucoup plus parisienne que la parisienne parce que la mode et le style c’est un peu trop ma vie, tu vois ? »

 

J’ai modéré les propos, l’original était plus marqué gangsta.

 

Et puis vous avez déchanté dans votre jean Zara taille 38. La garde-robe ne suivait pas, la coupe de cheveux était trop proche de l’adolescente rebelle d’un épisode type de confession intime et vos chaussures n’avaient pas de talons. « Ouaille »

 

TAILLE 32 ? MAIS MÊME MON CHIHUAHA NE RENTRE PAS DEDANS

 

 

Vous avez découvert une parisienne avec des petites ballerines dans son sac, qui ne déjeune pas le dimanche mais qui brunch. Ne participant jamais à des apéros mais très souvent à des after-work, et puis qui porte son sac « comme ça », parce que « comme ça » c’est trop stylé.

 

La gentille et distinguée provinciale que vous êtes évite de décrocher son portable dans le métro ou le fait en toute discrétion à l’inverse de la VRAIE parisienne qui partagera son dernier cours de zumba (la gym suédoise c’est has-been) à 90 db. Une scène souvent séduisante : la vraie parisienne refusant de s’accrocher à la barre centrale de la rame (les bactéries sont vraiment méchantes, si tu savais ce qu’elles font), elle lévite entre les sièges quand le métro démarre et vient s’écraser sur le bel inconnu barbu finissant pour la troisième fois son Houellebecq préféré.

 

La parisienne ne sort qu’avec des parisiens et s’amuse avec des provinciaux.

 

LA PARISIENNE SERAIT UNE PUTE ?

 

Oui et non. Ne se rendant pas compte de son inhumanité, elle est coupable d’un crime comportemental qu’elle ne considère pas comme tel. Pourquoi dire « Bonjour » dans une boulangerie si maman ne l’a jamais fait ?

 

Dans un temps similaire, elle accepte avec difficulté d’élargir son cercle d’amis, surtout avec des étrangers vivant derrière le périph’.

 

ET AU LIT ?

 

Elle dort, comme les autres.

 

Tssssssss, RÉPONDS !

 

Elle n’est pas forcément « exotique »…mais bon, suivre les conseils sexo de Cosmo ne l’aide pas franchement à se lâcher.

 

DONC TU PRÉFÈRES LES BELLES PROVINCIALES ?

 

Mesdemoiselles, ne cherchez pas à devenir une parisienne, vous risqueriez de régresser. Continuez à apprécier le bowling, à manger du saucisson ardéchois autour du canal St Martin et gardez vos formes. On prend moins de plaisir à coucher avec un spécimen d’un mètre soixante-dix pesant quarante kilos que l’on a peur de … « casser ».

15 commentaires

  1. Moui mais là tu parles de la Parisienne qui a de la thune. Je t’assure que la Parisienne fauchée est bien plus humble (en revanche elle se console dans le métro en se moquant de la provinciale qui ne sera jamais une vraie parisienne, il faut bien garder un peu de Paris en soi)

  2. Juste pour dire : y’a pas plus pétasse parisienne que les connasses qui ont débarqué de leur province depuis plus de 6 mois (en particulier les nancéennes, allez savoir pourquoi…), et qui sont plus royalistes que le roi – cet article est donc erroné, et comme le dit Béranger, parle des meufs friquées. Parole de banlieusard qui a fuit Paris qui est devenu bien plus merdique que n’importe quelle mega(lo)pole de « province ».

  3. c’est juste la pétasse de base que tu nous décris, on trouve la même à Bruxelles et à Berlin, mais les parisiens sont tellement imbus d’eux-mêmes, hein… très, très pauvre comme article, en effet.

  4. Quitte à avoir perdu 3 minutes pour lire cette merde, autant en perdre une de plus pour exprimer mon avis: on dirait que tu as trempé une plume dans ton cul pour écrire ton article.

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