
En réponse à « Le bitume avec une plume » de Babakar.
« C’est un clash… Donc surtout tu ne le prends pas pour toi, parce que j’aime beaucoup ce que tu fais. Et que je t’apprécie en tant que personne » me murmures-tu à l’oreille – bien que je ne sois pas un cheval – Mais putain Babakar, Megaconnard.com, c’est là où je crèche, c’est ma maison, t’as cru que j’allais te laisser me l’égratigner sans rien dire, sans rien faire ? C’est bien mal me connaître. J’ai la gâchette nerveuse, les cartouches d’encre toujours sur le qui-vive pour la riposte et quand un petit gars comme toi vient fanfaronner sous mes fenêtres en brandissant son C.A.P « rouleur de mécaniques » ou me caguer dans les santiags, même si c’est des mignonnes petites crottes de lapin, je ne reste jamais sans réaction et je dégaine, au moins, l’artillerie douce.
Je l’ai lu dans tous les sens ton papier, en mettant de côté ses courbes aguicheuses pour en extraire le jus. « Pour moi, le fond importe peu, seule la forme trouve grâce à mes yeux » tu dis, mais je ne suis pas d’accord. Le fond, c’est l’essence même d’un texte et tu le sais comme moi, la plus belle des bagnoles, sans gazole, n’est vouée à rien d’autre qu’un avenir d’épave. Je gratte donc tes lignes élégantes, soulève tes mots qui badinent pour mieux lire ta moelle. Ta moelle qui chicane « Monsieur, votre bite a un goût » ta moelle qui chipote sur le moelleux de nos papiers-cul, ta moelle qui chouine sur nos jupes trop courtes et nos nombrils bruyants.
Quelle mouche à merde t’as piqué ?
Te serais-tu laissé prendre dans les filets aigris des langues de putes mal galochées qui arpentent le ouèb ?
Il semblerait que ta superbe a pris tant de hauteur, qu’elle en ombrage ton humilité et tes facultés de discernement ; laisse-moi t’expliquer un peu, ce que tu n’as visiblement pas pris le temps de comprendre.
Notre site n’est qu’un joyeux cirque où se mêlent charivari, étoiles et acrobates, où la sueur des fauves se mélange sans chichis au parfum des barbapapas. Sous son grand chapiteau, Monsieur Loyal parle politique, les trapézistes en strings à paillettes font voltiger les mots, les clowns tristes écrivent des chansons qui compressent les cœurs ou des histoires qui font sourire, les dompteurs se laissent parfois dépasser par les conjugaisons retorses ou les orthographes dissidentes pendant que notre ligne éditoriale danse le tango avec les conventions. Et c’est ce jovial bazar là, qui fait que des péronnelles à la plume légère comme moi côtoient des précieux « poètes sarcellois » de ton espèce. Parce qu’on estime que la diversité est une richesse. Et comme le dit Monsieur Megaconnard, himself « Ce site n’a qu’une prétention, celle de ne pas en avoir. »
On n’est pas snobinards nous, t’as vu ?
Tu l’auras compris, il est question de zèbres, de lions, d’éléphants et de caniches savants mais point d’animaux-sité. Je ne fais que défendre mon territoire, mon bout de viande. On ne griffe pas impunément l’amour-propre de Lilas la tigresse.
Toi, tu conclus par une crâneuse pirouette « Je t’embrasse pas, je te fume. »
Fumer provoque le cancer et la rancune n’est que la preuve de la faiblesse, je me contenterais donc pour ma part, d’un bisou sur ta fesse gauche.
Avec toute mon affection littéraire.
Lilas Goldo.
Merde, elle a un UZI… Ho putaiiiiin, vivement l’acte trois.
toutes ces chroniques-tamèresques
passives-agressives
c’est juste…distrayant
ah, que c’est beau la djeuness
Moi je vote Goldo.
Mais pour la suite, je veux un combat dans la boue.
A poil.
Ah non, non, non JAMAIS sans mon string à paillettes !
Bisou Lilas.
Bisou Babakar 😉
Merde ! Je voulais écrire cette réponse au mot près (enfin sauf le bisou sur la fesse gauche, on sait jamais au cas où il y aurait un furoncle Benjamin).