
En 20 ans, de 1990 à 2010, nous les gadjos on a gratté 5,4 années d’espérance de vie contre 3,8 pour les femmes. La cause principale étant la réduction des suicides et des accidents chez les mâles… Et Catherine, comme par hasard une femme, ne nous dit rien sur les causes de toutes ces morts violentes alors que nous sommes des êtres si doux et si affectueux.
D’abord, je trouve dégueulasse que malgré nos +5,4 années, on vivent toujours en moyenne 7 ans de moins que les femmes. Si ça ce n’est pas la preuve que ce sont des grosses feignasses ! Remettre en cause ce fait avéré, scientifiquement prouvé par moi-même, c’est tuer un petit chat. Ne l’oubliez pas.
DONC, c’est la femme qui épuise l’homme par son inaction crasse au quotidien, usant de stratagèmes ridicules et éhontés comme « tu vas ramasser tes chaussettes qui traînent !» alors que tout le monde sait que c’est ELLE, la chienlit à nichons, qui les a disposées au milieu de la chambre pour faire valoir sa condition de cosette ménagère. Oui Mesdames, nous ne sommes plus dupes ! Votre soit disant droit à l’orgasme n’est qu’un bluff destiné à nous faire limer plus longtemps dans le dessein de nous achever et faire baisser nos statistiques INSEE.
Mes frères à poils longs, la femme brise le cœur, les couilles et éventuellement votre collection de DVD culturels dédicacés par la fine fleur de chez Marc Dorcel. Elle n’aura de cesse de vous pourchasser sous n’importe quel prétexte fallacieux pourvu que vous cassiez votre pipe (qu’elle vous refuse, arguant que vous puâtes du zizi) jusqu’à ce que la plus salope d’entre elle, la Mort, vienne vous saisir au milieu de votre deuxième Kro sur le canapé.
Mes compagnons virils, repensez à cette histoire de lunette de chiottes, curieusement relevée dès que vous avez le dos tourné, qu’on vous jette à la gueule trois fois par jour. Et ces gouttes de pisse qui ornent le papier peint merdique, qu’ELLE a choisi et que TU as posé d’ailleurs, jusqu’au plafond ? C’est l’œuvre de nos organes reproducteurs gonflé par la bière ça ? Que nenni mes braves, c’est encore elle, sournoise créature à l’origine d’un conflit armé sur deux, qui a arrosé la déco pour vous faire culpabiliser.
Et le pire, le summum de la mauvaise foi, le zenith de la saloperie : cette moue boudeuse qu’elle t’inflige quand, dans un élan de tendresse, tu allumes ta camel en lui grattant une allumette sur la croupe et en sussurant « alors heureuse ?» après une bonne baise de 47 longues secondes sodo comprise. Ca, mon forçat couillu, ça, c’est l’hallali de ta virilité qu’elle sonne d’un seul regard. Tu te sens rabaissé, misérable et elle s’en délecte. Le voilà, son vrai orgasme, t’es plus qu’une serpillère et elle en tremble de bonheur. Toi, t’as encore des traces de colle du papier-peint des chiottes sur les boules (oui, comme moi tu aimes maroufler nu), l’œil dans le vague et tu n’aspires plus qu’à la paix. Elle se lève, superbe dans sa lingerie qui t’a coûté deux bras, te prend ta clope et t’assènes le coup fatal : « t’as pensé à sortir la poubelle cette fois ? ».
Alors, « le geste grave, le regard fier », tu mets tes chaussettes sales et tu sors la poubelle. Tu attends sous la pluie, à minuit, en plein hiver. Tu espères finir comme ce sac que tu serres de ta main tremblante et rempli pour moitié de tampax à la sphaigne. Tu serres fort, parce que tu sais que s’il te glisse des mains et qu’il s’ouvre sur le trottoir, tu vas encore t’en prendre une. Tu as froid, tu es seul, tu sens son regard qui cherches la faute à travers le rideau de la cuisine où elle se sert sa 25ème vodka sans orange. Le camion arrive, tu sautes sous les roues dans une bouffée de détresse… mais le chauffeur a des réflexes, t’es au moins le 10ème ce soir. Il te traite de connard et redémarre en te laissant avec ton sac. Cruella jubile, tu vas dérouiller encore un peu avant de rejoindre le paradis des hommes.
Mais c’est fini, l’INSEE a gagné mon frère, tu n’auras pas tes 5,4 années. Si c’est pas demain, ça sera la semaine prochaine. Dis-toi seulement que tu n’auras pas à accrocher cette putain de tringle à rideau en fonte design et souris, souris en imaginant le prochain gland en équilibre sur l’escabeau.
Je t’aime mon frère, demain sera notre ! INSEE ou pas !

Pauvre petit chou va 😉