
Les loches de Lady Gaga, le fion de Rihanna, les cuisseaux de Miley ; les premiers frimas de l’hiver ne semblent pas avoir de prise sur cette flopée de starlettes qui se trémousse du popotin tout en se pourléchant avidement les babines, les yeux injectés de flammes de l’enfer.
Les internautes sont en émoi.
Évidemment.
Et les internautes jacassent.
Aussi.
Et moi, et moi, et moi ?
J’oscille entre curiosité et profonde perplexité.
Je m’en vais donc raouer sur la toile, tâter le pouls de la bête, à la recherche de réactions instructives à ce déconcertant phénomène. Comme de bien entendu, j’y trouve massivement de l’exaspérant journaleux qui ricane entre mépris et pulsions lubriques mal contenues mais pas que figure-toi, j’y trouve aussi quelques voix qui s’élèvent et qui montent au créneau au nom de la soi-disant émancipation féminine. STUPEUR & TREMBLEMENTS : « Femmes fortes » que je lis, « Femmes libres qui assument pleinement leur sexualité » et bout d’endomètre qui fait déborder ma Fleurcup, on compare sans complexe, en long, en large et en travers cette ribambelle de jolies bécasses à la grande Madonna !
Non mais les gens, arrêtez tout, sérieux.
« Femmes fortes » mais fortes de quoi, bordel ?
De foncer tête baissée dans une marche imposée par des maisons de production qui voudraient que les meufs simulent de chaudes intentions coïtales pour qu’on daigne s’intéresser à elles, les écouter ? Maisons de production qui bafouent l’art sans vergogne au nom du million dollar, au passage.
De prendre le chemin le plus simpliste pour accéder à la notoriété ?
De céder à une surenchère médiatique qui estime ton talent à la profondeur de tes bonnets de soutien-gorge ?
Mais c’est quoi l’étape suivante ? Une GoPro dans ta chatte ?
« Femmes libres à la sexualité affranchie » laisse-moi rire un coup, tiens.
Rihanna se frappe avec vigueur le postérieur contre une chaise pendant que Miley Cyrus lèche sensuellement une masse de chantier. Ce sont des femmes libérées. Normal quoi. Moi aussi, il m’arrive souvent lorsque j’ai des invités chez moi, de me mettre à lécher ma Senseo ou à me taper frénétiquement le cul par terre, parce que je suis aussi une femme libérée ! Parce que j’assume totalement les pulsions de mon bas-ventre ! Et puis surtout, disons-le sans tabou, c’est foutrement bon sexuellement parlant !
Donc, tout ça pour dire qu’elles sont, nous sommes, des femmes complètement affranchies des fantasmes patriarcaux.
Une petite chose chiffonne cependant ma bonne humeur : Ce fessier plus lisse que celui d’une Barbie, ces cuisses sauvagement rognées par Photoshop, ces nibards au bord de l’explosion siliconaire et ces gueules de merlu aux yeux bien trop écarquillés et aux lèvres voraces. Auraient-elles, par le plus grands des hasards, cédé aux diktats esthétiques imposés par euuh… enfin bref esquivons cette question embarrassante, je te prie.
Par ailleurs, je tiens à mentionner que j’ai scruté avec la plus minutieuse attention les vidéos de ces demoiselles si fougueusement libérées de la culotte et que je n’ai point vu l’ombre d’un téton. La sexualité débridée d’accord mais pas trop quand même hein ! Faudrait pas non plus choquer les bons portefeuilles pudibonds des États-Unis d’Amérique.
Bonnes gens, je crois que nous avons méchamment confondu émancipation féminine et grosse tartufferie mercantile.
Et RIP les temps où Madonna exhibait avec frondeur son petit bidon rond comme un pain chaud et ses aisselles mal épilées.
Et puisqu’on parle de Madonna…
Tu l’auras compris, la comparaison m’irrite prodigieusement.
Dois-je nous rappeler que Madonna s’est tout d’abord fait connaître par sa musique, a construit avec force et détermination son « empire » avant d’y poser son cul au sommet, comme une cerise sur le gâteau. Elle n’est pas arrivée, les fesses à l’air avec des chansons de qualité moins que médiocre. Parce que oui, avec tout ce tapage autour des strings de Mimi et Riri, on en oublierait presque l’essentiel : des musiques entêtantes comme une odeur de merde collée sous la godasse et des paroles qui pourraient être écrites par un élève de SEGPA sans souci. Bref, ces meufs qui font d’une cerise les fondations de leur carrière artistique ne me laissent logiquement rien présager de bien solide.
Quel avenir possible pour ces miches et boobs en plastique ?
Argh. C’est là que les choses deviennent franchement tristes.
Je ne voudrais pas être violemment fataliste, je vais donc me contenter d’être gentiment pessimiste.
Le temps qui passe risque fort d’être leur pire ennemi, parce que le temps qui passe charrie avec lui, indéfiniment, son lot de nouvelles filles, toujours plus jeunes, toujours plus belles, tout en creusant de disgracieux sillons dans la peau des plus « vieilles ». Ce qui est drôlement fâcheux lorsqu’on base exclusivement sa carrière sur un physique appétissant. Le scalpel fait certes des miracles mais on ne maîtrise toujours pas à l’heure actuelle, les injections de fraîcheur.
T’as beau pinailler et ergoter, tu sais comme moi que le showbiz et les médias restent des salopards brutalement machistes et si les meufs veulent s’y faire une vraie place, il va falloir songer à se sortir les doigts du vagin et à activer les neurones.
– Tiens en passant, t’as remarqué comme on n’entend subitement plus parler d’Angelina Jolie depuis qu’elle a courageusement annoncé son amputation des deux seins ? –
Monde de merde, va.
@LilasGoldo
Article d’utilité publique qui devrait être lu dans toutes les écoles.
Autant pour Miley je suis d’accord (encore que j’en ai entendu dire qu’elle reprend ce que Britney avait si bien commencé – musicalement), et tu peux facilement l’associer aux filles de Spring Breakers, mais pour Rihanna je suis pas d’accord.
Je suis d’accord pour dire que depuis un ou deux albums on l’a perdue. Mais elle n’a pas du tout commencé en agitant son popotin tout lisse. La meuf vient des Caraïbes et Rude Boy le prouve bien, elle a fait du tres bon dans ce registre et ensuite, telle Britney, a sombré dans la facilité.
En plus que ce soit Riri ou mimi, elles ont toutes des belles voix et elles gachent ce talent. Si les jeunes s’en rendaient compte ces meufs seraient de formidables exemples de ce qu’il ne faut pas faire.
Rihanna n’a pas du tout commencé en agitant son popotin tout lisse…
Rihanna a commencé en gesticulant comme une strip-teaseuse autour d’une umbrella (chanson à texte!), je vois pas la différence
/Troll on
Dis-donc, t’as bien de la gueule toi pour quelqu’un qui racole avec des morceaux de chair à tout bout de champ ! Textes insipides et culs en bombe, c’est pas un peu ton fond de commerce ? Ça te fait pas trop chier de crachez dans ta soupe ?
/ Troll off
J’adore, bises.
En fait c’est une crise de jalousie c’est ca?
Miley Cirrus s’est fait connaitre dans Hannah Montana. Ca transpire la fesse ca?
Rihanna n’a pas débuté comme teaseuse mais bel et bien comme chanteuse, bien que ses talents soient discutables.
La référence a Madonna est pas mal trouvée avec, je cite: « Dois-je nous rappeler que Madonna s’est tout d’abord fait connaître par sa musique, a construit avec force et détermination son « empire » avant d’y poser son cul au sommet ». Avant like a virgin en 1985, Madonna n’était pas grand chose. Elle ne montrait pas encore son cul dans le clip mais ca n’allait pas tarder et les textes sont comment dire… du super provocateur pour l’époque. Comme le sont une Miley qui se promène avec des fringues transparentes ou une Rihanna qui montre son cul.
En fait le vrai problème de ton texte n’est pas que tu whines parce qu’elles vendent très bien leur physique aux adolescent(e)s mais parce qu’il y’à une absence d’alternatives ou de références à de vraies femmes fortes pour éduquer un peu les plus jeunes lecteurs. Angelina Jolie qui se fait retirer ses nichons « courageusement » après avoir basé sa carrière dessus, notons qu’elle a gardé ses lèvres siliconées et sa face botoxée, ne fait pas vraiment partie des femmes « fortes ».
Une femme forte? 3s de recherche dans les news du jour: Merkel.
@BBR: Thatcher et Merkel ont ceci en commun qu’elles ne sont pas des femmes. Elles ne sont même pas humaines. Un humain est capable de sentiments, c’est bien la preuve que ces choses viennent d’ailleurs et nourrissent d’autres buts que la simple politique.
Placer Merkel dans un article sur le cul de Rihanna et la chatte de Miley, fallait oser.
Sinon peut importe ce que les fans (rageux) de ces 2 cagoles peuvent dire en commentaire, leurs musique c’est de la merde en boite, unlike Madonna.
Miley, elle a une belle voix je trouve (cf. lilac wine). Bizarre qu’elle ait besoin de choquer le bourgeois pour exister. Taylor Swift, autre star des ados américains, n’a pas eu besoin de passer par là et elle creuse sacrément bien son sillon.
Sublime image de toi, léchant avidement ta Senseo…ou te claquant le cul par terre, entre le fromage et le dessert.
On a hâte de venir dîner.
et je twerk aussi.
tu verras, grosse ambiance à la casbah !
Je ne sais pas s’il faut montrer son cul pour réussir. Il me vient à l’esprit Chirac, qui a montré sa bite et s’est fait réélire, et Malaury Nataf, qui a payé sa chatte, mais connait aujourd’hui les plus grandes difficultés..
C’est pas évident…
Je signale à l’internaute espiègle que la Gopro dans la chatte, c’est déjà fait.