Nous vivons parmi les connards : on m’a volé mon vélo

Vélo-VoléDepuis quelques minutes maintenant, je tape dans les murs et hurle sur tout le monde. La seule solution que j’ai trouvée pour me calmer, c’est d’écrire ma haine. Je rentre des Etats-Unis, c’est la fin de mes vacances, et, ô surprise, en franchissant la porte de ma cour intérieure, je m’aperçois que mon vélo a disparu. Non, pas tout à fait. En fait, il reste une roue et l’antivol.

Quel connard, me direz-vous ! Partir deux semaines et laisser son vélo attaché par la roue avant… Oui, quel couillon, je confirme.

Seulement voilà, le couillon il a un tantinet foi en ses compatriotes, il a un tantinet d’espoir en l’humanité, et tout. Le couillon, il va pas s’inscrire à des pages incitant au meurtre pour quiconque volera, mais il n’est pas non plus là à défendre les pires conneries sous prétexte que ce sont des gens qui en avaient certainement besoin.

Tu ne tueras point.

Tu ne voleras point, non plus.

Et tu casseras pas les couilles des gens qui n’en demandent pas tant. Par la roue avant, qu’il était attaché, oui, et si j’avais les moyens de m’en payer un nouveau, je continuerais de l’attacher par la roue avant, avec un minimum de foi en l’humanité.

Mais non, je devrais plutôt tenir mon sac des deux mains comme les vieilles dames ahuries du métro, obnubilées par les 25 euros qu’elles trimbalent dans la ville de tous les risques, zieuter à droite à gauche et bien fermer mes poches, comme les paranoïaques maladifs avérés s’ignorant. Ma vie devrait être guidée par la méfiance, la peur de l’autre, et je devrais voter très à droite, même. Ou alors un peu à gauche, mais juste par bonne conscience, n’en pensant pas moins.

Rien ne m’énerve plus que ce message du métro parisien passant en boucle et disant de bien ranger son téléphone portable, de se méfier des pickpockets. On est donc dans un monde où il faudrait aussi ne pas s’habiller trop moulant pour se méfier des violeurs, et ne pas accepter de bonbons des gens que l’on ne connaît pas ?

La cour de récré décadente que devient notre monde me dégoûte, et la loi du plus fort, aussi bien cautionnée par les voyous que par ceux qui soutiennent l’autre nase de bijoutier semble ne plus choquer personne, mis à part quelques gentils, comme moi. Et ces sots-ci se font chourer leur vélo.

Nous vivons une belle époque de merde.

11 commentaires

  1. en général, soit t’attache par la roue arrière et le cadre, et c’est seulement la roue avant qui part, soit t’attache par la roue avant et le vélo entier se barre. c’est assez classique comme vol quand tu fais du vélo.

    la solution est d’avoir un vélo super pourri, avec des serrages qui se serrent avec une clef (et non à serrage rapide). technique de mon père né en 32 (je précise ceci juste pour confirmer que le vol de vélo, c’est absolument pas nouveau, c’est absolument pas l’époque, même quand il n’y avait pas d’arabes en France (ben oui, tu sais, la glissade est tellement classique) ça existait déjà figurez vous)

  2. Oh le pauvre bobo de Megaconnard !
    Après avoir défendu la jolie France multiculturelle; il s’ aperçoit que la racaille est partout, et reste impunie justement par sa faute.
    On se gausse et le Mouloud qui a voté le vélo aussi 😀

  3. L’enquête est bouclée, d’après « les bobos puent »: C’est un arabe. Et qui te dit que c’est pas le fils de la concierge, même pas arabe et comme par hasard au courant des faits et gestes des résidents qui a profité de son absence ? Et si le voleur est blond et s’appelle Clovis, on fait quoi ? Tu votes à gauche aussi sec ? Je me gausse… Parce que si tu regardes bien autour de toi, les plus grands voleurs ne sont pas arabes. Tiens, par exemple ton pote Le Pen, ben lui il a fait sa fortune en captant les dons des ptits vieux qui lui ont tout légué « par conviction ». Et toi, t’as jamais rien volé ? Menteur !

    Pauvre petite victime de la peur.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


*