Ici, c’est pas comme toutes les niaiseries télévisuelles qui pullulent sur nos écrans, ce sont toujours les méchants qui gagnent. Je me suis donc efforcé à me comporter comme tel, ce qui m’a conduit dans l’antre du parfait goujat qui est la boîte de nuit. A dire vrai, l’ambiance tamisée et le caractère intime de ces lieux me confortait dans mon choix, d’autant plus que mes camarades de classe ne cessaient de vanter leur mérite à tour de rôle, narrant à ma grande stupéfaction la facilité qu’ils avaient à trouver de la compagnie, aussi laid soient-ils. Et bien tous ces types là, ils peuvent postuler pour jouer le nouveau Vittorio Gassman tant ils sont aveugles, ou alors ils se font avoir à tous les niveaux, parce que de ce que j’ai vu la boîte de nuit, c’est loin d’être l’Eldorado. J’ai édité une petite typologie du genre de filles que l’on peut rencontrer en boîte, celles qu’on peut remettre aux objets trouvés…
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