L’industrie de la musique française bouleversée après l’annonce de cette nouvelle version.
EXCLU – FAUVE / BLIZZARD – CANICULE
Tu la ressens ? Bien sûr que tu la ressens.
Cette odeur. Cette odeur putride d’un autre temps.
Elle détruit ton style et tes esprits.
Elle arpente les bus et le métros en hurlant.
Cette odeur putride d’un autre temps,
Comme un souffle chaotique à l’intérieur qui t’épuise, Qui embaume le nez de chacun « tu sens mauvais, transpiration, tu sentiras jamais assez bon », Qui te répète « t’es luisant, tu les infestes, ça changerait rien si tu te douchais ».
Cette odeur putride d’un autre temps qui espère te mettre à terre en te criant : « Essaie pas de mettre du deo, t’y arriveras jamais il fait trop chaud, c’est baisé, c’est imprimé dans ton falzar, batard. ».
Cette odeur putride d’un autre temps qui te fait croire qu’y a pas de rédemption, Pas un caleçon. Pas un d’ssous d’bras. Pas de rémission.
Et tu l’acceptes. Tu la laisses rentrer.
Ooooh qu’est-ce que tu fais ?! Arrête !
Qu’est ce qu’il te prend de faire des trucs pareils ?
Pourquoi tu t’éponges comme ça ?
Qu’est ce qui va pas ? Explique-moi, tu sais que tu peux tout me dire.
Mais nan mais c’est météorologique tout ça tu le sais.
Regarde mon torse en feu. Regarde-moi. On s’en branle. C’est PAS important.
Moi j’te trouve sympathique. Depuis la première fois que j’t’ai sentie.
D’ailleurs j’m’en suis toujours pas remis.
Et puis comment j’ferais sans mes auréoles moi ?
Et puis comment l’univers il ferait sans toi ?
Ça pourra jamais fonctionner. C’est impossible.
Alors faut pas t’essuyer ! Faut pas t’essuyer. Parce que ça va sécher j’te le promets, ça va sécher.
Qu’est ce qu’il faut qu’je fasse ?! Pour que tu m’séches le bas du cul, Que t’enlèves cette merde qui me colle à la queue ?
T’as tout !
T’as toutes les cartes en main ! T’as.. T’as tout ! T’es beaucoup trop suant enfoiré !
Salope de ta race*** ! Tu me brûles ! Tu me brûles trop !
Avec ton pote le soleil aussi, qui me brûle beaucoup trop fort !
Moi ça m’fait des plaques moi.
J’suis là. J’suis prêt à tout.
J’suis prêt à aller en Picardie, j’te porte sur mon dos.
J’plais plus aux zouz regarde, j’plais plus aux zouz.
Et toi t’es assis. Tu plantes ton derche !
Tu refuses de sortir de chez Carrefour.
Mais tu vois pas qu’y a besoin de toi ?
Tu vois pas que si tu fais rien.. tu sers à rien ?
Ca va continuer combien de temps comme ça ?
Tu vas rester à l’ombre toi ? Comme un CHEVAL, dans son purin ?
Arrête de gouter ! Ces goutes-là, qui pue la schnek !
Allez rend moi mes effluves papa. .. mais d’un autre côté t’as raison.
C’est tellement plus facile la transpi, plutôt que d’être heureux.
Tu nous entends la Canicule ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends, va te faire enculer.
Tu pensais que t’allais nous avoir hein ?
Tu croyais qu’on avait rien sentu ?
Surprise megaconnard !
Tu nous entends l’Orage ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends fais gaffe quand je rentre chez moi seul le soir, On pourrait éviter d’prendre une saucée quand j’suis avec ma dulciné, Ou de peur d’me faire pleurer, qu’est-ce que t’en dis ?
Tu nous entends la Sueur ? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends, c’est que toi aussi tu vas bientôt quitter les draps de mon clic-clac.
Prendre la première à gauche, deuxième à droite, puis encore à gauche puis aller niquer ta race.
Félicitations ! Bravo !
Tu nous entends la Canicule? Tu nous entends ?!
Si tu nous entends sache que tu nous fais pas peur, tu peux nous fondre comme tu veux.
On avance quand même, tu pourras pas nous arrêter.
Et on laissera personne derrière, on laissera personne se faire déshydrater.
Tout ça c’est fini !
Comme les mystiques loser au grand cœur.
Il faut qu’on sonne l’alarme, qu’on s’retrouve, qu’on s’rejoigne.
Qu’on soit flasque. Qu’on soit des milliards en transpi dans des milliards de bureaux,.
Qu’on s’répète encore une fois que nos odeurs sont des crimes. Que 37 degrès c’est un casse du siècle, un putain de piment rouge. Nique sa mère la Canicule.
Nique sa mère la Canicule.
Tout ça c’est fini.
Nique sa mère la Canicule.
Quand la seule chose dont tu t’sens capable c’est d’sentir le chien et d’plus penser à rien.
Nique sa mère la Canicule.
Si tu t’sens glisser y’aura pas de mouchoir pour te rattraper.
Nique sa mère la Canicule.
Creuser, jusqu’au bout. S’arrêter que quand t’es arrivé d’lautre coté.
Nique sa mère la Canicule.
Tu seras là, tu respireras l’air et tu réaliseras que y’a quelque chose qui a changé.
Nique sa mère la Canicule.
La nuit sera calme. Personne n’aura le front perlé.
Nique sa mère la Canicule.
Des râteaux, d’la honte y’en aura, mais on s’épongera pas.
A qui bon veut poser son interprétation.