
Mon très cher Jean-François,
Pardonnez-moi cette intrusion quelque peu intempestive dans votre intimité mais je ne peux taire plus longtemps les fureurs de mon cœur.
Il me faut vous faire part de ce grand incendie qui s’empare de moi, du feu qui me dévore à chacune de vos apparitions.
Mais encore… des pensées inavouables que j’éprouve à votre égard.
Laissez-moi vous raconter l’histoire.
Notre histoire.
Tout a commencé le 18 novembre 2012 : « Présidence de l’UMP : Copé et Fillon revendiquent tous deux la victoire » titrent les journaux. Alors que le chaos, la confusion font rage dans vos rangs, c’est là que je vous ai vraiment remarqué pour la première fois.
Sur ma télé silencieuse, votre visage d’abord, « Ooh, un Kiki … » me suis-je dit ( « le Kiki de tous les Kikis. » ndlr) avant de monter le son et de constater non sans une agréable surprise, avec quelle belliqueuse assurance vous assumiez vos sournoiseries, avec quelle hargne vous vous accrochiez à cette victoire si loyalement auto-octroyée !
La douceur pelucheuse de mon enfance associée à cette pugnacité des plus virulentes ne pouvaient que fortement m’interpeller.
Je vous ai alors rangé, précieusement, dans un coin de ma tête.
Vint ensuite l’épisode savoureux des pains au chocolat.
Là, j’ai commencé à vous aimer avec une réelle gourmandise.
Vos paroles d’une absurdité qui force le respect et ensuite votre obstination dans la mauvaise foi, vos incessants retournements de veste, vos coups bas, vos fourberies m’ont profondément émue.
La mesquinerie vous va si bien Jean-François.
Comment rester insensible devant tant de douces bassesses ?
S’ensuivirent alors une rafale d’événements plus goûteux les uns que les autres.
Et je me suis mise à vous aimer insensément, à en perdre la raison.
De part vos propres polémiques puériles, les divers soupçons de fraudes et corruptions pesant sur vous et les scandales en tout genre, vous n’avez plus cessé d’illuminer de mille feux les devants de la scène politique. Brillant petit bonhomme que vous êtes !
Face à tant de fougueuse malhonnêteté, mon admiration à votre encontre ne put que s’emballer comme un cheval fou au galop !
Tour à tour, caniche enragé lorsqu’il s’agit de défendre votre honneur bafoué ou mielleux Labrador lorsque vous souhaitez convaincre ou rassurer, comment ne pas succomber à cette palpitante dualité qui vous caractérise si délicieusement ?
Nous parvenons ici au paroxysme de mes sentiments amoureux, à ces pensées honteuses, inavouables que vous suscitez à votre (petit) corps défendant, au fond de mes entrailles : Votre perpétuel état de choc traumatique m’excite très fortement, Jean-François.
Christiane Taubira et sa non-Marseillaise, « Tous à poil ! » , une crotte de chien sur le trottoir, tout et n’importe quoi semblent prétexte à provoquer chez vous des torrents, des cascades, des tsunamis d’indignation.
Et chaque fois qu’il m’est donné l’occasion d’apercevoir votre petite tête de fouine violemment outrée, j’ai le cœur qui mouille, la culotte qui bat la chamade !
Fifty shades of grey. Fouet. Bondage. Justaucorps en cuir et talons hauts… Vous voyez ?
Je meurs de désir de vous offenser un peu plus encore, de vous faire subir des outrages indécents car je suis intimement convaincue que vous éprouvez une jouissance grivoise dans cette constante insurrection émotionnelle.
Me trompé-je ?
Je me languis de tendrement vous violenter Jean-François et c’est la raison pour laquelle je me permets de vous faire parvenir quelques clichés illustrant les fantasmes qui peuplent mes nuits.
J’espère que vous saurez les apprécier à leur juste valeur, avec toute l’indignation, l’outrance, le traumatisme qu’elles méritent.
J’espère aussi avec ardeur, qu’elles sauront vous émoustiller.
Petit coquinou.
Avec toute ma sauvage affection.
Je rêve de vous fesser Jean-François !

De vous ligoter !

Et de vous achever dans l’herbe !

Bon allez, je nous laisse, c’est l’heure de mon Tranxène®
Bravo miss, un petit chef d’oeuvre de littérature épidermique. Voir J-F C se faire fouetter par vous- ne fut-ce que par montage interposé- m’a redonné foi en la crédibilité du genre humain. On s’en veut de ne pas y assister en live. Peut-être un jour ce bonheur nous sera-t’il accordé…?
L’heure n’est malheureusement plus au batifolage, mon bon monsieur.
Je suis prostrée au fond de mon lit, totalement dévastée, PROFONDÉMENT CHOQUÉE par cette subite démission…
Très jolie plume, et trop vrai malheureusement.
Encore un bon politique menteur, comme j’aime les répertorier sur mon blog : merci mytho
Joli plume et malheureusement trop vrai! Encore un menteur comme on aime les répertorier! merci